Bande de potes de Margot (Lycée Marguerite de Navarre de 1983 à nos jours)

Le lycée Marguerite de Navarre à Alençon (61), vous connaissez ?

Le genre de Lycée qui tentait d’accomplir des miracles : « faire avoir le Bac à tous ceux qui se dirigaient vers une carrière artistique ou avaient un dossier tellement pourri, qu’ils n’avaient aucune chance d’être admis dans les autres lycées du département ».

Les 3 années d’internat dans ce lycée hors norme ont fait naître une amitié entre 6 copains, unis comme les 5 doigts de la main : Cricri, Loussman, Fifi, Gillou, Manu et Robby.

Une bonne vingtaine d’années après, cette amitié lie encore 5 de ces 6 larcards. Ce site internet leur ai consacré !

Loussman

Eric, alias Loussman

Je suis l’homme « amazone » de la forêt d’Exmes. Avant, on me reconnaissait facilement : cheveux en brosse et tressés (ça ne se fait plus beaucoup de nos jours), chaussures orthopédiques avec semelles rechappées de 5cm d’épaisseur, toujours vêtu de noir (gris anthracite les jours d’alégresse) avec quelques touches de rouge pour égayer. Toujours en tête pour faire les pires conneries à l’internat et faire chier « bip-maçon ». Le dessin animé ça me bottait, mais ça me ruinait les yeux et je supportais plus ces Parigots. Maintenant, l’été je peins des croutes sur le port de Rochefort pour les touristes de passage et l’hiver j’m’occupe de mes mômes quand j’bosse pas dans l’anim’. Je suis … Loussman.

Gillou

Gilles, alias Gillou

Je suis fils et petit-fils d’artistes. Je ne suis pas italien mais qu’est ce que je parle des mains quand elles sont pas occupées à dessiner. J’ai fait un Bac A3, j’ai été réformé P4, et aller, pendant qu’on y est, j’aimerais bien rouler en Bmw Z5. J’ai gagné plein de prix avec la BD … mais jamais un copec. Comme ça gagnait pas des masses de « money », j’ai fait du « board » dans « l’anim' » (j’vous avais pas dit, Rouère, j’suis Parigot). Comme ça gagnait bien, maintenant j’fais des films … d’auteurs, avec des flash-back. Sinon, J’suis maqué … mais pas encore marié … (je vis dans le pêché quoi!) avec une Allemande et j’ai deux schtroumpfs. Je suis … Gillou.

Robby

Eric, alias Robby

Je ne suis pas né en Mayenne mais c’est pas tombé loin. Je n’habite pas en Belgique mais c’est pas tombé loin non plus. Je tombe tellement facilement dans les pommes que je reste un mystère pour la science. Je me suis marié avec une ancienne majorette (vice-capitaine s’il vous plait!) qui m’a donné 2 filles qui heureusement ne font pas caca sur la route (ceux qui ne connaissent pas la blaque du chromosome qui différencie la majorette du cheval ne comprendront rien). Sinon, je suis tombé tout petit dans la grande distribution (on m’a souvent traité de tête de gondole), puis dans le commerce sur internet. J’ai bossé en 20 ans, plus qu’un fonctionnaire pendant toute sa vie. Je suis … Robby.

Fifi

Philippe, alias Fifi

Je suis né à Mortagne, la capitale du boudin noir.

Côté passion, je collectionne les chaises, les BD, les figurines StarWars, les CD, les voitures Tintin au 1/250ème, les porte-clé, les sous-bock, les lithographies. Depuis que j’ai rencontré Mary et qu’on s’est marié, je collectionne aussi les enfants : j’en ai 3 maintenant, mais on va s’arrêter, on sait plus où les mettre. J’ai une autre passion qui me dévore : ça concerne les prises de courants … mais c’est un peu délicat et compliqué à expliquer.

Côté boulot, j’ai 2 mains gauches pour bricoler et j’ai pourtant bossé chez Casto. J’ai aussi fait dans la toile cirée (la scène de chasse notament) et maintenant je fais dans la tôle ondulée. Je suis … Fifi !

Cricri

Christophe, alias Cricri

Je suis poilu comme une balle de ping-pong, j’ai perdu ma dernière dent de lait à 35 ans, j’ai été transféré au Football Club de Couterne pour un prix que la charité chrétienne m’ordonne de taire. Je fais l’omelette et le con comme personne : faut me voir faire « Mongolitto » avec un tourniquet à sauce indienne, ça vaut son pesant de cacahuètes. Je sors de Saint-Cyr (c’est pas la classe ça ?) et je touche déjà une retraite. J’use et j’abuse du comique de répétition sans jamais me fatiguer. J’ai mis 18 ans pour conclure avec la nana dont je suis tombé amoureux en Fac (ça vous en bouche un coin ça ?) mais suis allé beaucoup plus vite pour devenir Papa. Ouf ! Je suis … Cricri !

Les filles de la bande

Les femmes étant par nature susceptibles, un ordre alphabétique s’avère préférable pour faire les présentations :

Claudia

Claudia & Gillou ont fait connaissance avenue de Choisy dans le XIIIè (XIII comme la BD, mais c’est un simple hasard), grâce à Fifi qui habitait au dessus. Un contexte de rencontre hors du commun : Gillou, qui avait repéré ces 2 Allemandes dans l’immeuble a eu l’idée géniale d’aller leur demander du sel. Il fallait y penser ! Et comme elles étaient deux, Gillou appela Cricri pour qu’il demande aussi du poivre. C’est ainsi que l’un repartît au bras de Claudia (Gillou aime les femmes généreuses) et l’autre au bras de Christine. Enfin, Claudia parle un Français parfait avec un petit accent ravissant. Lui ne pipe pas un mot d’Allemand et sans le moindre accent.

 

Coco

Coco et Robby se sont rencontrés dans une fête organisée par Bichoucroute, ont assez peu approfondi à la « fête de la libé » et ont concrétisé en Ecosse au beau milieu des Highlands (tous les détails croustillants sont dans l’Abécédaire à la lettre E et Q). Vous savez aussi qu’elle a été vice-capitaine chez les Majorettes de Gacé (on va pas insister lourdement là-dessus non plus). Elle est la reine de l’organisation : liste de courses pré-établies sur Word, calcul des participations financières de chacun pour les fêtes ou les vacances sur tableau dynamique croisé Excel, guidage de son mari en voiture mieux que le GPS le plus sophistiqué du marché.

 

Zazounette

Zazounette et Loussman se sont rencontrés à Rennes, à la FAC section « arts plastiques ». Il parait qu’à cette époque elle posait nue pour se faire croquer au fusain par les jeunes étudiants boutonneux, apprentis dessinateurs. Lui, flasha sur son corps de rêve. Elle, sur son look « guerrier de la forêt Amazonienne ». Cette photo d’elle prise lors d’une soirée Romaine mémorable est assez peu représentative de son style. Elle arbore les mêmes tenues sombres et semelles orthopédiques de 5cm d’épaisseur. Qui se ressemble s’assemble ! Ils se sont tellement bien assemblés que de ces séances de Meccano sont nés Ino et Malo. Non, il ne s’agit pas de sous-marques de Meccano, mais de prénoms inspirés de la mythlologie Navale, bande d’incultes !.

 

Lolotte

Lolotte est la seule des filles a avoir étudié à Margot. Si pour les garçons le terme « étudier » est dénué de sens, pour ce qui concerne Lolotte, il recouvre une vraie réalité, celle de l’effort, de l’application, de la réussite brillante au BAC. Lolotte était si jolie que la plupart des garçons de la bande de Margot en sont tombés amoureux et ont tous pris leur rateau. C’était l’outil de jardinage que les mecs maîtrisaient le mieux. Les 20 années qui s’en suiviront ne démentiront pas le diagnostique fait à l’époque, vu le niveau général du groupe en matière de bricolage. A eux cinq, c’est pas compliqué, ils ont 10 mains gauches ! Mais revenons en à Lolotte … et à Cricri. Et oui, le Cricri a de la suite dans les idées, il est persévérant ! Il attendait le bon moment. Faut quand même vous dire qu’on a rarement vu un mec qui draguait aussi mal ! Après 18 ans d’attente, il a fini par prendre son élan … On vous dit pas l’élan qu’il avait, encore heureux qu’il se soit pas blessé avec un truc comme ça !

 

Mary

Mary et Fifi se sont rencontrés à l’ESC Rouen. Cette photo prise lors d’une soirée déguisée à La Ferté-Macé (admirez un peu le papier-peint !) pourrait suggérer que cette fille est d’un très mauvais genre. C’est en tous les cas ce que tout le monde s’est dit ce soir là, quand Fifi l’a présenté à la bande. Comment pouvait-on se douter que se cachait derrière ce déguisement, une Sainte femme. Rien à voir quand même avec mère Théresa ou soeur Emmanuelle, faut pas exagérer non plus … Mais pas de doute, Fifi avait lui aussi décroché le gros lot ! Et c’était pas le gros lot de la foire au boudin de Mortagne ! Même pour faire des enfants, elle est balaise … A se demander si elle fait pas ça en claquant des doigts. Normalement c’est pas comme ça que ça marche, mais c’est peut-être ça, son côté Sainte femme. Il parait qu’il y a un bouquin (parait même que c’est la meilleure vente de bouquin depuis que le monde est monde) qui parle d’une femme mariée avec un charpentier et qui faisait pareil …